Monday 7 September 2009

Et pendant ce temps, tout va bien en Afrique...

On n'a pas encore réussi à faire mieux que l'islam pour la dégradation et l'humiliation des femmes...
Elles osent sortir, en pantalon en plus, il faut donc les fouetter pour l'exemple...
Et après, on nous sort (à coup de groupes et de causes sur facebook) que le prophète est "achraf el khalk", que c'est un exemple à suivre, et qu'il a "révolutionné" le statut de la femme...

La journaliste soudanaise Lubna Hussein, qui encourait 40 coups de fouet pour avoir porté un pantalon en public, a finalement été condamnée lundi à 200 dollars (140 euros) d'amende par un juge soudanais.
Lubna Hussein faisait partie d'un groupe de 13 femmes interpellées le 3 juillet dernier lors d'une opération de police dans un café de Khartoum, la capitale soudanaise. Dix d'entre elles ont été condamnées à une amende et ont reçu des coups de fouet deux jours plus tard. Mais Lubna Hussein et deux autres femmes ont décidé d'aller jusqu'au procès, entendant en faire une tribune contre l'oppression de la femme par le régime islamique soudanais.
Lubna Hussein a déclaré à l'Associated Press qu'elle ne payerait pas l'amende, préférant passer un mois de prison parce qu'elle en fait une question de principe. "Je passerai un mois en prison. C'est une occasion de se rendre compte des conditions de vie en prison", a-t-elle déclaré.
Son avocat, Galal al-Sayed, a confié qu'il lui avait conseillé de payer l'amende avant de faire appel, mais qu'elle avait refusé. L'avocat a également dit que le juge n'avait pas tenu compte de sa requête de présenter des témoins de la défense. "Le jugement est incorrect", a-t-il affirmé.
Selon lui, le juge avait l'option de choisir les coups de fouet, mais il a apparemment opté pour l'amende pour éviter les critiques de la communauté internationale. "Il y a le sentiment général, dans le monde, que fouetter est humiliant", a affirmé Galal al-Sayed.
Peu avant que le jugement soit rendu, la police avait interpellé plusieurs dizaines de femmes, beaucoup portant des pantalons, qui manifestaient devant le tribunal.
Les pantalons sont considérés comme indécents dans la stricte interprétation de la charia, la loi islamique adoptée par le régime de Khartoum depuis le coup d'Etat militaire conduit par le président Omar el-Béchir en 1989. Source